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Le réseau de bus de Besançon : GINKO
8 juillet 2012

Présentation du réseau :

 

 

Le réseau de bus de la ville de Besançon: GINKO
Le réseau de bus de la ville de Besançon: GINKO
Le réseau de bus de la ville de Besançon: GINKO
Le réseau de bus de la ville de Besançon: GINKO 

  

                                                                             Le réseau Ginko


HISTORIQUE:
En 1887, la Gare Viotte et le quartier de Tarragnoz furent reliés au Centre-Ville par les « Cars Rippert », des tramways hippomobiles.

Dix ans plus tard, le 21 mars 1897, le réseau se modernise avec l'apparition des Tramways Electriques Bisontins (TEB), dont le dépôt était situé rue Isenbart (vallon de la Mouillère), qui parcourront quatre lignes :
Ligne 1 : Gare Viotte > Tarragnoz ;
Ligne 2 : Chaprais > Préfecture ;
Ligne 3 : St Claude > Rivotte ;
Ligne 4 : St Ferjeux > Place du 4 septembre.
Un moyen de locomotion « confortable, commode et rapide en harmonie avec les besoins de la vie moderne ». En 1912, la Compagnie Franco-Belge, qui exploite déjà 27 autres réseaux de tram, prend en charge la gestion des TEB. Les 19 voitures du réseau sont remplacées, et en 1913, est créé le Funiculaire de Bregille (cf Partie I, III).

Mais la guerre 39-45 aura été difficile pour la vie des tramways bisontins. Le 16 juin 1940, pour ralentir l'offensive allemande, tous les ponts traversant le Doubs sont détruits, et le réseau se voit amputé de toute la partie située dans la boucle. Aux heures d'affluence, la place du 4 septembre et les quartiers de Montrapon, Rosement et des Cras étaient reliés par des autobus à essence. Ceux-ci furent réquisitionnés par les Allemands en 1942 pour transporter les Français de la région affectés au « Service du Travail Obligatoire », en Allemagne. Une nuit d'avril 1943, un incendie détruit le garage, les bus et l'outillage. Le 16 juillet de la même année, le dépôt est détruit par un bombardement aérien.

Après la guerre, les transports en communs bisontins font pâle figure. En 1947, la Compagnie, qui connaît déjà une crise financière catastrophique, est en plus obligée d'appliquer la baisse générale des tarifs décrétée par le gouvernement. Dès 1948, la réorganisation complète du réseau s'impose. C'est alors qu'en 1952, on voit apparaître des bus dans Besançon.

Le 9 juillet 1952, la ligne de Saint Claude accueille un bus en remplacement du tramway, en tant que test. La ville décide alors, avec la Compagnie, de moderniser la totalité du réseau. La ville assure à la compagnie une garantie de recettes révisée en fonction des fluctuations économiques et du kilométrage parcouru. Le 26 décembre 1952, 11 autobus Renault (soit 645 places assises) sont mis en service. Jugé « Imposant et Elegant », l'autobus offre aux voyageurs des commodités nouvelles, très appréciées : facilité d'accès, clarté intérieure, absence d'émanations, souplesse et stabilité de la suspension...

Entre 1950 et 1970, Besançon connaît une croissance démographique parmi les plus fortes de France. Sa population double en moins de 30 ans. Une zone moderne se constitue. Les grands ensembles de Grette, Palente, Orchamps et Montrapon s'élèvent, tandis que le Campus universitaire, ainsi que les lycées Montjoux et Pergaud sont créés. Le réseau se développe donc très rapidement, dès 1953 : Le trafic est multiplié par deux en 4 ans, par trois en 10 ans, quadruplé de 1950 à 1970. C'est ainsi qu'en 1961, la compagnie des TEB, nom devenu obsolète étant donné que le réseau n'accueillait désormais plus de tramways, décide de changer de nom et deviens la CTB, Compagnie des Transports de Besançon. La CTB S'installe en 1964 rue de Trey, site encore d'actualité aujourd'hui. En 1968, la ville signe une convention avec la CTB, qui marque le renouveau des transports urbains bisontins. Mais encore une fois, le réseau connaît des déboires : le flot anarchique de voitures paralyse la ville, mutile la vie de la cité. Les bus sont boudés, et n'assurent que 15% des déplacements. La pollution atteint des records dramatiques. Besançon se réveille en 1971, lorsque le Ministère des Transports retiens Besançon en tant que ville-pilote. La ville bâtit alors un plan d'ensemble cohérent « circulation – transports »

En 1974, Besançon joue le rôle de précurseur en lançant son nouveau plan de circulation, novateur, basé sur la complémentarité des modes de transports.

Création d'espaces piétonniers
Suppression de la circulation de transit au centre
Priorité au transport collectif
Amélioration globale de la qualité
L'expérience suscite une curiosité sans précédent, à l'étranger. Ce plan se concrétise par un nouveau réseau de transport public et une offre équivalente au double de la moyenne nationale : deux fois plus de bus, de nouvelles lignes, deux lignes de minibus, des voies réservées, un « axe rouge » réservé au Centre-Ville. Certaines correspondances sont gratuites, et le réseau accueille une centaine de nouveaux conducteurs, 90% des bisontins sont desservis à moins de 300m de leur domicile.

Quelques dates :

1975 : première mondiale avec un système d'aide à l'exploitation.
1976 : première nationale avec un réseau de soirée/dimanche dans une ville de cette taille.
1979 : Besançon, ville française avec le plus fort taux de fréquentation de ses bus.
Exemples d'innovations :

véhicules : articulés, planchers plats
desserte : lignes directes rapides
accueil des voyageurs : centre régional de formation des conducteurs
ponctualité : système de localisation des bus par satellite
services : borne d'annonce du temps d'attente des prochains bus dans les grandes stations
centrale d'information multimodale
site internet
Enfin, à partir de 2002 : les transports urbains et péri-urbains fusionnent, pour donner le réseau Ginko.
 
Le réseau Ginko est le nom du réseau d'autobus qui dessert la ville de Besançon et ses communes.

Quelques chiffres clés:

18 lignes urbaines
1 ligne spécial citadelle
4 lignes du soir et du dimanches
4 pôles d'échanges (Micropolis, Temis, Orchamps et St Jacques)
173 véhicules dont 61 bus GNV
624 stations
3 parking relais (Micropolis,Casaméne,Temis et prochainement Fort Benoit)
140 voyages par an/habitant (contre 97 en moyenne nationale)
 


ATTENTION!! refonte des lignes  à cause des travaux du tramway.

Ligne de semaine:

Trajet:
1 Chateaufarine < > Orchamps par centre-ville (pl.du 8 septembre)
2 Planoise < > Orchamps par campus
3 Vallières < >  Centre-Ville (chamars)
4 Founottes < > Saint Claude par centre-ville (pl. du 8 septembre)
5 Orchamps < > Pole santé J.Minjoz par centre-ville (pl. du 8 septembre)
6 Tilleroyes < > Palente ZI  par centre-ville (pl. du 8 septembre)
7 Campus (Crous Université) < > Bregille  par centre-Ville (pl. du 8 septembre)
8 Campus (Arago) < > Centre Ville par centre-ville (pl. du 8 septembre)
9 Campus (Crous Université) < > Centre ville (Saint Amour) LIGNE SUPRIMEE A PARTIR DU 11 JUILLET 2012
10 Pôle santé J.Minjoz < > Gare SNCF Viotte par centre ville (pl.du 8 septembre)
17 Centre Ville (Parking Rodia) < > Citadelle
20 Place Risler < > Gare SNCF Viotte LIGNE SUPRIMEE A PARTIR DU 3 SEPTEMBRE 2012
22 Lafayette < > Orchamps par boulevard
24 Velotte/Port Douvot  < > Chaffanjon/Centre Ville par centre-ville (pl. du 8 septembre)
27 Avanne < > Près de Vaux  par centre-ville (pl. du 8septembre)
31 Saint claude < > Tarragnoz  par Montarmots et Battant
32 Orchamps < > Rivotte  par Combe Saragosse et Battant
34 Valentin ou Temis < > Centre ville (St Amour)
 

Ligne de dimanche et jours fériés:

Trajet:
A Planoise < > Orchamps
B Campus < > Orchamps
C Saint Claude ou Centre Ville (Saint Maurice) < > Bregille
D Pôle santé J.Minjoz < > Gare SNCF Viotte
 
 
Ligne de nuit 
 
Trajet:
A Planoise < > Orchamps
B Campus < > Orchamps
C Saint Claude < > Bregille

 

Plan des lignes dans Besançon 2011:

Du lundi au samedi de 6h à 20h:

http://www.ginkobus.com/uploads/file/reseau_ginko_2011_2012.pdf

 

Plan été à partir du 10 juillet 2012:

Du lundi au samdi de 6h à 20h:

http://www.ginkobus.com/uploads/file/plan-abri-ete-2012.pdf

 

Soirée de 20h à 24h - Dimanche* de 6h à 24h (*et jours fériés sauf 1er mai

Lignes soirée et dimanche  A, B,C et D:

http://www.ginkobus.com/uploads/file/plan-nuit-dimanche%20ETE%202012%281%29.pdf

 

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Commentaires
C
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> L' arrivée du tram à Besançon a-t-elle réduite le nombre de bus en circulation ?<br /> <br /> Si oui, quels en sont les chiffres.<br /> <br /> Merci.
Le réseau de bus de Besançon : GINKO
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